Démonstration que les chats de Nantes sont bretons :
Prenons un chat nantais, que nous appellerons "A" pour plus de commodité. À l'aide d'un entonnoir que nous appellerons "Catherine", en hommage à Catherine de Médicis, dont la contenance stupéfia son époque, et que nous lui enfonçons dans la bouche, gavons le de 2 ou 3 litres de White Spirit. Attention : la pauvre bête va souffrir atrocement, c'est pourquoi nous vous conseillons de lui couper préalablement les pattes ou de mettre des gants de cuir avant de commencer le gavage. Quand minou est gonflé de White Spirit, prenons un mérou, que nous appellerons "François", parce certains s'appelent François. Portons le à ébullition. Tandis que le mérou bout, approchez vous du chat. Enflammez une allumette. Que se passe-t-il? Et bien, c'est simple, quand le mérou bout le chat pête, alors qu'au contraire, quand le chat bout, le mérou, pauvre animal,...
Alors, alors, bande de nullités ignares, qu'est-ce que cela prouve scientifiquement ? Tout simplement, cela prouve à l'évidence que le chat nantais est bien un chat breton. Car si ce chat gavé d'essence explose près d'une flamme, cela prouve bien qu'il transpire, non ? Et s'il transpire, c'est qu'il s'agit bien, CQFD, d'un chat breton, car seuls les chats véritablement bretons sont poreux, comme le souligne magnifiquement le splendide hymne de la Bretagne libre :
Ils ont des chats poreux, vive la Bretagne.
Ils ont des chats poreux, vivent les Bretons.